D’ici 2050, l’Europe se positionne comme l’un des leaders de la transition énergétique mondiale, visant à atteindre une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55 % par rapport aux niveaux de 1990. Le cadre de l’Union européenne est ambitieux : il repose principalement sur une croissance des énergies renouvelables, qui devraient fournir environ 40 % de la consommation énergétique d’ici 2030. Les États membres, comme l’Allemagne avec ses projets éoliens massifs et la France avec ses innovations en énergie nucléaire de nouvelle génération, participent activement à cette mutation.
L’éolien offshore gagne en popularité, en particulier dans les zones maritimes d’Europe du Nord, où le Royaume-Uni, les Pays-Bas, et le Danemark investissent massivement. Ce secteur est stratégique car il offre un potentiel énergétique élevé et permet de limiter l’impact sur les terres agricoles. En parallèle, le solaire connaît une croissance rapide, avec des pays comme l’Espagne et l’Italie en tête pour leur ensoleillement naturel.
Cependant, les défis ne manquent pas. L’intégration de ces énergies dans le réseau électrique demande une infrastructure plus souple et résiliente, capable de gérer l’intermittence. Les technologies de stockage d’énergie, comme les batteries au lithium et les solutions d’hydrogène, sont cruciales pour lisser les variations de production et éviter les ruptures d’approvisionnement. La recherche et l’innovation en la matière bénéficieront d’un soutien important de l’Union européenne pour répondre aux défis de financement et d’infrastructure.

